Grossesse : mon troisième trimestre

J’ai déjà accouché mais avant de vous raconter cette expérience unique, intense et magique (on expulse de son corps un être humain quand même !) je clos la trilogie de ma grossesse.
Ces 3 derniers mois avant l’arrivée de Charlie ont été, au début, dans la continuité de mon 2e trimestre de grossesse à savoir agréables. J’ai continué a travailler pour April Please le plus que j’ai pu, jusqu’au moment où la fatigue m’a rattrapé.

Je savais que celle-ci revenait sur la fin, me rendant sans force et sans envie la plupart du temps. Lors de mes pics d’éveil je cuisinais, je me pomponnais pour retrouver un peu de féminité (pour moi surtout mais aussi pour mon chéri) et je sortais faire quelques pas dans Montmartre pour m’aérer et être un peu active.

L’impatience

Dès décembre je ne cessais de me répéter que tout pouvait arriver. J’avais tellement hâte de rencontrer mon bébé ! Et aussi soyons honnête j’en avais marre. 9 mois c’est tellement long ! Arrive un temps où on a juste envie d’accoucher, oubliant nos peurs et nos craintes face à ce moment complètement inconnu.

Chaque jour je guettais les signes et écoutais mon corps. Comme ci je m’attendais à avoir des symptômes m’indiquant que c’était pour bientôt. Mais non ce n’est pas comme une angine que l’on sent venir et s’installer petit à petit. J’allais découvrir à la fin du mois que ça nous tombe dessus sans prévenir !

Et mon ventre ?

Mon ventre lui a continué de grossir et mon poids a finit par se stabiliser à +11kg. À part mon nombril qui est ressorti très vite et le fameux trait brun, très léger qui est apparu vers la fin, je n’ai eu aucune vergeture, cellulite ou gonflement. Pourtant je n’étais pas très assidue avec mon huile et ma crème. Comme quoi, cela ne veut rien dire.

Comme j’ai uniquement pris du ventre (de dos on voyait à peine que j’étais enceinte) il paraissait énorme. D’ailleurs on ne manquait pas de me le dire :
-« Ah oui c’est pour très bientôt là »
« Euh non j’ai encore 2 mois / 1 mois »
Mais ce ventre moi j’en étais fière. C’était un peu comme une armure pour moi, une protection et en même temps une force. Je me sentais invincible avec. La vie y était lovée et tout reposait sur mes épaules.

Avec du recul

Je suis nostalgique en écrivant ces lignes. Ces 9 mois d’attente ont marqué la fin d’une vie, d’une routine, d’une époque. Je m’en rends compte maintenant… 
Ce n’est pas 9 mois de transition pour nous préparer à l’arrivée d’un bébé. Ce bouleversement et cette prise de conscience surviennent d’un coup le jour où on vous pose votre bébé sur la poitrine dans la salle d’accouchement. Pendant 9 mois vous continuer de jouir de votre vie, de votre liberté, vous pouvez encore être égoïste ou profiter de votre vie à 2 en amoureux… Puis un jour vous n’êtes plus Jean-Baptiste et Julia,  ce jeune couple qui n’avait que leurs chats a gérer en dehors d’eux-même. Mais une famille.
Et ce bébé doit passer avant tout, avant nous.

Je vous  partagerais très vite le déroulé de mon accouchement et tout ce que j’ai pu ressentir les jours d’après, en toute transparence. 

Pour le moment j’en profite pour dire au revoir à ce corps qui a porté la vie et la fait grandir ♥️

Le résumé de mon 1er trimestre ici
Le résumé de mon 2ème trimestre ici

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